Réalisé par Philippe Charlier ce film présente les résultats de la mission anthropologique et archéologique menée par le musée du Quai Branly – Jacques Chirac en pays Bamiléké dans la région des Grassfield au Cameroun autour des rituels magico-religieux et avec l’accord des autorités traditionnelles.
Il a été procédé à une enquête de terrain, au relevé de sites sacrés et à la fouille d’une ancienne case royale.
Le récit est ponctué d’images menant d’une chefferie à l’autre et remontant le fil du temps « sur les pas des dieux »…
La projection du film en avant-première le 26 novembre dernier était suivie d'un échange avec Philippe Charlier, la reine Bana du Cameroun (en dupex depuis le Canada) et le public.
Le film est à présent disponible et visionnable en accès libre sur la chaîne YouTube du musée du Quai Branly .
Voir le film :
Film réalisé par Philippe Charlier (sur son idée originale), 26 min, produit par le musée du Quai Branly – Jacques Chirac, 2022
L’auteur
Philippe Charlier est né le 25 juin 1977 à Meaux, est un médecin légiste, anatomo-pathologiste, archéo-anthropologue et paléopathologiste français.
En octobre 2018 il est nommé directeur du département de la recherche et de l'enseignement au Musée du quai Branly - Jacques-Chirac.
Depuis 2021, il dirige la prestigieuse collection « Terre Humaine » .
Terre humaine est une collection des éditions Plon, créée en février 1954 par Jean Malaurie.
A ce jour ont été publié une centaine de titres, dont une vingtaine au moins sont considérés comme de grands classiques de l'anthropologie et de l'ethnologie.
Jean Malaurie a voulu donner la parole aux minorités, aux « populations de culture orale, dont la parole est confisquée, » faire une place au récit à la première personne, accueillir des textes « sans souci de classe, de discipline et de clocher. »
« J'ai voulu – poursuivait-il - casser la barrière entre ceux qui savent et les autres, rendre le bonheur de comprendre accessible à tous.
Et rétablir cette part de sensibilité première, cette vérité du « je » et de l'intime si méprisée de nos savants au nom de l'objectivité scientifique. »
A lire :
Sur la route des chefferies du Cameroun - Du visible à l'invisible
Commentaires
Enregistrer un commentaire