Les Éditions IFRIKIYA (Cameroun) emportées par les flammes


 (par Olivier THIBAUD, Francophonie Actualités)

Le 25 février dernier les flammes détruisaient en totalité les cinq pièces de l’immeuble abritant le siège des Éditions IFRIKIYA à Yaoundé au Cameroun.


Les 5 pièces abritant IFRIKIYA entièrement détruites par les flammes

Jean-Claude Awono, son directeur, constate effondré :

« Plus de quinze mille livres appartenant à plus d’une centaine d’auteurs partis en fumées, et une perte sèche de plus de cent millions de francs CFA.

A cela, il faut ajouter toute une inestimable documentation variée, imprimées et numérique accumulée depuis 2007 dont il faudra évaluer le coût, ainsi qu’un matériel de bureau considérable. »

Nous lançons un large appel, plus spécialement à la communauté du livre, pour que les Editions puissent renaître au plus vite de leurs cendres.

Un appel à la solidarité qui pourrait être relayé à l’occasion de salons majeurs en terre africaine tels que les 72 Heures de Conakry (23 au 25 avril prochains), le SILA d’Abidjan (18 au 22 mai), ainsi que le Salon Livre Paris (22 au 24 avril)…

Fondées en 2007 à la suite de la fusion de trois petites maisons d’édition camerounaises et bien connues à l’étranger comme au pays, les Éditions Ifrikiya offrent un emploi direct à sept personnes.

Nombre d’auteurs reconnus signent chez elles et au premier rang desquelles le Prix Goncourt des Lycéens, Djaïli Amadou Amal (« Walaandé, l’art de partager un mari»).


Sauvé des flammes, les mémoires posthumes de Béatrice Elom « Mémoires d’une princesse africaine » où l’auteur, tragiquement disparue en avril 2021 nous dévoile son étonnant destin.

Si le nom de Béatrice Elom vous est inconnu, sachez seulement qu’elle était la nièce du célèbre écrivain et homme d’Etat Ferdinand Oyono.

Vous découvrez son destin étonnant entre Afrique et Europe, les deux continents auxquels elle était profondément attachée…


Comment aider Ifrikiya ?

(compte, etc.)


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