Malick Sidibé et son Rolleiflex



(par Olivier THIBAUD)

Malick Sidibé est né à Soloba dans une famille peule de paysans ; il fut d'abord berger, bouvier et cultivateur.
Il fait des études de dessin et de bijoutier à l’école des artisans soudanais (devenu Institut national des arts de Bamako) à Bamako.



La présentation de l'exposition "Mali Twist" à la Fondation Cartier

En 1955, il entre au studio « Photo service » de Gérard Guillat-Guignard avec qui il apprend la photographie.

Il ouvre son propre studio en 1958.

En 1962, il ouvre son studio à Bamako, dans le quartier populaire de Bagadadji où il reste jusqu'à sa mort, et se spécialise d’abord dans la photographie de reportage, notamment dans les soirées de jeunes de la capitale malienne.

Dans les années 1970, il se tourne davantage vers les portraits pleins de malice réalisés en studio.

Les premières Rencontres africaines de la photographie à Bamako en 1994 permettent à Malick Sidibé d’accroître sa réputation.
Il expose alors dans des galeries en Europe (comme la Fondation Cartier à Paris), aux États-Unis et au Japon.

Il meurt le 14 avril 2016 à Bamako des suites d'un cancer.

Un an après son décès, la Fondation Cartier pour l'art contemporain lui rend hommage à travers «Mali Twist», une exposition rétrospective de ses plus belles photographies organisée à la fondation à Paris du 20 octobre 2017 au 25 février 2018.

Récompenses et distinctions
En 2003, Malick Sidibé reçoit le prix international de la Fondation Hasselblad.
Il est le premier Africain à recevoir ce prix.

Le 10 juin 2007 , il reçoit un Lion d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière à l'occasion de la 52ème Biennale d'art contemporain de Venise.






Soro Solo, mon ami journaliste


Soro Solo et André Magnin, commissaire de l’exposition et « découvreur de Malick Sidibé »





Le fils de Malick, également photographe



Manthia Diawara, professeur à la New York University et ancien camarade de Malick Sidibé






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