Boulogne-Billancourt : le Trapèze, le quartier où il fait bon vivre


Au temps des usines Renault


Un joli petit bosquet

Il était une fois, le plus grand site industriel de France.

Avec les usines Renault, c’est une histoire industrielle qui s’est inscrite dans le territoire de Boulogne-Billancourt.

Fondées en 1898, les usines Renault ont contribué au développement de Boulogne-Billancourt pendant près d’un siècle.

Le développement de la production automobile s’est traduit par une extension rapide du site industriel : 0,5 ha en 1900, 36,5 ha en 1919. Dans les années 20, les besoins en espace s’accroissent encore : le premier bâtiment sur l’île Seguin est construit en 1929.

En 1939, les usines couvrent 100 ha, de Meudon à Boulogne-Billancourt. Après la guerre, la Société anonyme des usines Renault, nationalisée par le général de Gaulle, devient la Régie nationale des usines Renault, qui connaît de grandes réussites avec la 4 CV ou la R4. A partir des années 80, le site de Billancourt n’est plus adapté aux nouveaux procédés de fabrication ni aux enjeux de la concurrence, notamment japonaise. Cette évolution conduit à l’arrêt de la production industrielle le 31 mars 1992.

Depuis lors, le quartier dénommé le Trapèze – situé rive droite de Seine - a succédé au site industriel : c'est l’un des premiers écoquartiers de France !

Ouvert sur la Seine et sur les coteaux de Sèvres et de Meudon, le Trapèze, au coeur du grand projet d'aménagement Ile Seguin - Rives de Seine, sur la rive de Billancourt, se développe comme une « ville parc » investie par une biodiversité particulièrement riche. Il comptera à terme plus de 15 000 habitants  et 12 000 salariés.

L’ambition architecturale et environnementale, l’équilibre entre logements libres et sociaux, bureaux, espaces verts, commerces et équipements publics, à proximité de l’île Seguin et de sa vocation culturelle ambitieuse, contribuent à créer un lieu de vie exceptionnel à l’ouest immédiat de Paris.

La volonté affichée des aménageurs c’est 50 % d’espaces verts :

ainsi la place Jules Guesde a été magnifiquement métamorphosée (très remarquables, la sirène des usines Renault et la fontaine...) et deux petits bosquets encadrent depuis peu l’Ecole Primaire du Numérique, semblant faire écho au Parc des Glacières.

C’est à l’entreprise de paysage Vallois (agence de l'Estuaire située près du Havre ) du groupe SPIE Batignolles qu’a été confié le soin d’embellir les abords de l’Ecole Primaire du Numérique dont le moins que l’on puisse dire c'est qu’elle a jusqu’à présent plus l’allure rébarbative d’un entrepôt IKEA que d’une pimpante école …

A cet emplacement, situé à 200 mètres de la place Jules Guesde deux bosquets sont en cours de réalisation :

le premier sur la placette rue Kermen, le second à l’angle des rues Kermen et Heinrich.

En ce qui concerne les arbres, ils proviennent des pépinières néerlandaises Van den Berk, spécialisées dans les arbres, arbustes et rhododendrons de taille moyenne à très grande.

Avec environ 450 hectares et une gamme qui comprend plus de 1600 espèces et cultivars, Van den Berk est l'une des plus grandes pépinières d'Europe.

Chaque jour une centaine d'employés travaillant sur trois sites - un au Pays-Bas, deux en Allemagne - utilisent leurs connaissances et leur passion pour cultiver, vendre et livrer des arbres de qualité supérieure à des clients dans trente cinq pays.

Les arbres sont les suivants :

Pinus Silvestris, Acer Cappadocicum Rubrum, Acer Campestre, Fraxinus Ornus, Tilia Cordata, Quercus Cerris.

Vous ne lisez pas le latin ?

Laissons alors aux lecteurs le soin de traduire et de donner les noms français correspondants...


IKEA ? Non : Ecole Primaire du Numérique !









Angle Kermen-Heinrich : avant installation du second bosquet

Commentaires