Mathias : Matières Libres
Un lieu prestigieux, Place Saint-Germain des Prés
La lauréate, Angélique Chesnesec présente ...
... son paravent primé !
C’est au siège de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale (1), place Saint-Germain des Près à Paris qu’ont été révélés le 19 novembre 2019 les noms des lauréats de la troisième édition du Prix Mathias « Association Matières Libres ».
Mathias,autodidacte et créateur, a fondé en 2015 l’Association Matières Libres avec toute son énergie et sa passion.
Cette Association est composée de onze membres fondateurs a pour action d’aide des jeunes sortants d’écoles comme les Arts Appliqués, l’école Boulle ou autodidactes.
Dès 2017, le Prix Mathias doté d’une somme de 5 000€ a été remis à un jeune talent pour son projet, un second et un troisième prix a été remis grâce à la générosité des sponsors.
En 2019, c’était la troisième année que ce Prix Mathias sera remis : une bienveillance créative pour ces jeunes lauréats talentueux entrant dans la vie active !
Période très difficile qui a besoin d’un soutien financier et de conseils professionnels.
L’Association Matières Libres soutient l’excellence des savoir-faire en accompagnant les jeunes dans leur carrière.
La transmission est au cœur des priorités de Mathias et de son Association. Aujourd’hui, cette initiative est l’idée d’un seul homme, elle compte bien devenir demain l’œuvre de tous, grâce aux dons et à la générosité d’un plus grand nombre.
Les lauréats
(1)
La Société d'encouragement pour l'industrie nationale est une association originale, fondée en 1801, qui avait pour but, à l'origine, de favoriser l'engagement de la France dans la Révolution industrielle, en relevant le défi britannique, et de favoriser toutes les formes de création au service de l'intérêt national. Cette société qui a aujourd'hui plus de 210 années d'existence poursuit son activité au service de l'industrie et de l’innovation technologique.
La société incitait les producteurs français à améliorer ces techniques importées et à diversifier leur champ d’application, en fonction des spécificités de la production nationale : dans le textile, par exemple, elle soutiendra l’effort d’innovation d’un Philippe de Girard dans le domaine du lin, ou d’un Jacquard dans celui de la soie ; son comité des arts économiques se préoccupera particulièrement, et avec beaucoup de constance, l’innovation dans le domaine de l’équipement domestique ou personnel, où les petites entreprises françaises faisaient souvent preuve d'un grand dynamisme créatif : lampes, appareils de chauffage économiques, faïences et porcelaines, ornements de maison - moulures, sculptures -, tapis, tissus d'ameublement feront ainsi l’objet de son attention ; les chaussures de Godillot, les chapeaux de Gibus, les montres et les bijoux, les pianos de Pleyel sont d’autres exemples de cette diversification de ses pôles d’intérêt.
Elle soutiendra, au début du XXème siècle, l'émergence de certains des grands secteurs d'innovation français de cette période : l’industrie du cinéma avec Léon Gaumont, et l’industrie aéronautique : Paul Renard fera régulièrement des conférences, devant un parterre assidu de spécialistes et d’élèves des grandes écoles, sur toutes les questions d’aérodynamique ou de développement des moteurs, susceptibles de servir de base aux efforts des industriels.
Accompagner l'essor des travaux publics et du génie civil
À partir du Second Empire, la société suivra avec attention l’essor des grands travaux, et l’organisation technique nouvelle – nous dirions l’ingénierie – qu’ils demandaient ; elle distinguera des entrepreneurs comme De Lesseps, Eiffel ou Hersent ; elle s’intéressera également aux innovations techniques auxquels ils faisaient appel, comme l’éclairage des chantiers et des infrastructures, le balisage lumineux des côtes par exemple, à la suite des travaux de Fresnel, les ciments hydrauliques, à la suite des travaux de Vicat, l’usage de l’air comprimé ou de la dynamite dans les premières grandes percées alpines comme le tunnel du Fréjus, à la suite des innovations de Sommelier. Au début du xxe siècle, elle récompensera les innovations de Freycinet dans le domaine du béton armé.
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