Sauvée
de la ferraille par un collectionneur de véhicules anciens, la
sirène de l'usine Renault de Billancourt a été acquise par la
ville de Boulogne-Billancourt en février 2009 lors de la vente de la
maison d’enchères britannique Bonhams.
Cette
vente se déroulait dans le cadre du Salon Rétromobile au Palais des
expositions de la Porte de Versailles à Paris.
Cette
sirène a régné pendant plus de 70 ans sur la vie quotidienne des
ouvriers, du haut de ses 7 mètres sur le toit du bâtiment 6 de
l'IIe Seguin, sera installée place Jules Guesde (anciennement place
Nationale) devant le fronton du nouveau lycée qui n’est autre que
la porte principale des usines Renault qui a été conservée pour
mémoire.
Cette
sirène a régné pendant plus de 70 ans sur la vie quotidienne des
ouvriers, du haut du toit du bâtiment 6 de l'IIe Seguin.
Elle est
devenue le symbole de la lutte ouvrière en retentissant à
l'occasion des plus grands événements sociaux : en 1936, lors des
grandes grèves du front populaire, ou pour les manifestations de mai
68.
Pendant la guerre, en hiver 42, elle donne l'alerte, sous les
bombardements et permet l'évacuation totale de l'usine, qui fut
partiellement détruite par les forces alliées.
En février 1955 et
en 1986, la sirène résonne une fois de plus, en ultime hommage aux
deux patrons de la régie (Pierre Lefaucheux – décédé dans un
accident automobile - et Georges Besse – tragiquement assassiné -
).
Son
dernier cri, elle le pousse au soir du 31 mars 1992, lors de l'arrêt
des chaînes de montage et de la fermeture définitive de l'usine
après la sortie de la dernière Renault Super Cinq...
(à
suivre)
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