C'est au Musée national des arts asiatiques - Guimet , 6 place d'Iéna à Paris que se tient jusqu'au 10 juin 2019 l'exposition "Un firmament de porcelaines, de la Chine à l’Europe" .
Les
300 porcelaines de Chine bleu et blanc du 16e et 17e siècle qui
ornent le plafond en pyramidion du salon des porcelaines de
l’actuelle Ambassade de France à Lisbonne, ancienne demeure
royale, sont restituées par 3D en une installation immersive dans la
rotonde du 4e étage du musée.
Telle une voûte céleste sur fond de
bois laqué de noir et doré, ces porcelaines témoignent de la
hardiesse de l’art baroque portugais et de l’intensité des
échanges maritimes entre la Chine et l’Europe dès le 16e siècle.
Le MNAAG – Musée Guimet - s’est engagé dans une démarche
scientifique où chercheurs chinois, portugais et français
contribuent à faire connaître ce témoignage architectural unique,
témoin de l’histoire des échanges mondiaux à l’aube de la
période moderne.
Ce projet de recherche est rendu possible grâce au
mécénat de la Fondation d’Entreprise Michelin et le prêt
généreux de prêteurs privés et publics, dont le musée d’art
ancien de Lisbonne.
Le salon des porcelaines du palais de Santos est
un joyau méconnu du patrimoine européen et aussi chinois ;
l’ensemble est éblouissant à plus d‘un titre. La très
spectaculaire restitution 3D du plafond, point d’orgue de
l’exposition, offre un témoignage esthétique des échanges
féconds entre la Chine et l’Europe ainsi qu’une mise en
perspective des apports réciproques.
En complément de la
restitution 3D sera présenté un choix d’œuvres évoquant la
rencontre de deux continents : porcelaines chinoises provenant du
plafond et du vaisselier du palais de Santos, bleu et blanc
découverts dans des épaves le long de la route maritime qui
unissait l’Asie et l’Europe via le monde islamique, laques et
tableaux rappelant les fastueux intérieurs européens.
Le choc
esthétique que provoquèrent en Europe les magnifiques bleu et blanc
chinois eut un impact décisif sur les productions des céramiques du
continent européen et sur l’art européen en général : faïences
et azulejos du Portugal, faïences de Delft, de Nevers, etc. Ces
productions emblématiques de l’Europe moderne s’inspirèrent
largement des pièces chinoises mais aussi de la tradition islamique.
L’exposition du MNAAG, tel un récit au long cours, est l’histoire
du succès d’une production chinoise qui demeura longtemps une
production luxueuse aux qualités inégalées prisées par les plus
riches Européens.
Deux autres étapes après Paris permettront à
l’exposition de voyager en Chine, à Shanghai et à Shenyang fin
2020 et début 2021.
Le pyramidon orné de 300 porcelaines chinoises
Telle une voûte céleste sur fond de bois doré et laqué, ces porcelaines témoignent de la hardiesse de l’art baroque portugais et de l’intensité des échanges maritimes entre la Chine et l’Europe dès le XVIe siècle. Le MNAAG s’est engagé dans une démarche scientifique où chercheurs chinois, portugais et français contribuent à faire connaître ce témoignage architectural unique, – véritable choc esthétique -, rendu possible grâce au mécénat de la fondation Michelin.
Une exposition passionnante qui éclaire notamment sur les Routes de la Soie et des Indes...
Une exposition passionnante qui éclaire notamment sur les Routes de la Soie et des Indes...
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