A voir au Musée Guimet : les Couleurs du zen, peintures de Hsiao Chin Peintures de Hsiao Chin Hsiao Chin
Les Couleurs du zen
Peintures de Hsiao Chin s'exposent à l'Hôtel d'Heidelbach jusqu'au 3 juin 2019 .
Réalisée avec le concours de la Hsiao Chin International
Foundation (Taipei), l’exposition présente un corpus
représentatif des grands moments de l’œuvre du peintre
Hsiao Chin né à Shanghai en 1935, initiateur du mouvement
italien Punto (1961-1966).
Son travail mêle l’influence de
l’expressionisme abstrait américain, de la peinture spirituelle
et performative du groupe Gutai au Japon,
produisant une singulière abstraction colorée.
Hsiao Chin incarne la figure visionnaire d’un artiste chinois dont
toute l’œuvre représente une ouverture et des échanges sur le
monde et ses cultures.
Les Couleurs du zen est la première exposition dans un musée
européen du peintre Hsiao Chin qui fit l’objet de nombreuses
expositions ou rétrospectives dans les plus grands musées
asiatiques, notamment au China Art Museum de Shanghai en
2018.
Un choix d’œuvres présente les évolutions artistiques de
Hsiao Chin depuis les années 1950, à travers une sélection inspirée
du zen provenant de collections de la Fondation ainsi que de
collections privées européennes et asiatiques et d’archives.
C’est
dans les années 1960 qu’il fonde à Milan à partir des
enseignements de la philosophie zen et notamment de « l’esprit
de contemplation » le mouvement Punto (1961-1966) aux côtés de
Lucio Fontana. Punto est la première et unique école artistique
occidentale créée au 20e
siècle par un artiste chinois. Punto, en
italien « le point », se réfère à la conception extrême-orientale à
partir de laquelle toutes les choses sont en une.
Dans les années 1970, Hsiao Chin quitte l’Italie pour partir
enseigner la peinture aux États-Unis où il rencontre Mark Rothko et
Willem de Kooning et s’intéresse alors à l’expressionnisme
abstrait.
De sa vocation cosmopolite qui le fit passer par le Japon
où il fréquenta les peintres du groupe Gutai, l’œuvre
profondément universelle, faite de métissages, traverse l’histoire
de l’art abstrait du 20e
siècle. S’en dégage un parcours de signes
et une ode à la pureté du geste.
Dans une série intitulée Dancing
Light, Hsiao Chin retient l’art du geste de l’héritage de la
calligraphie chinoise, tel un voyage des signes.
Cette exposition est présentée à l’hôtel d’Heidelbach dans
l’espace d’expositions temporaires.
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